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Informations générales :

Lyon, carrefour européen

Au confluent du Rhône et de la Saône, se trouve Lyon, capitale de la région Rhône-Alpes. Intra-muros, la troisième ville de France derrière Marseille et Paris, comptait 491 268 habitants selon le recensement de l’I.N.S.E.E., datant de 2013. La capitale des Gaules occupe une place géographique stratégique entre le nord de l’Europe (Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Angleterre), et, le sud avec des villes comme Milan, Turin (Italie) ou Barcelone (Espagne).

Cette centralité oblige à proposer aux voyageurs étrangers une offre en matière de transport aérien qui va au-delà de la dimension trans-régionale. Ce critère est largement atteint par l’aéroport Saint-Exupéry. Celui-ci relie les principaux centres de décisions étrangers. Les destinations couvertes concernent quasiment toute l’Europe mais aussi l’Asie, l’Amérique, le Maghreb, le Moyen-Orient. Avec près de 9 millions de passagers en 2013, le L.Y.S. se classe derrière les deux aéroports parisiens et niçois, en terme de fréquentation.

La cité des gones ne manque d’atouts puisque sur le plan géographique, elle se situe à mi-chemin entre montagne (Alpes) et mer (Méditerranée). Carrefour économique européen majeur, Lyon et Paris sont à moins de 2 heures par le TGV, Barcelone se rejoint en à peine 1 heure 15 minutes en avion, Milan tout autant, Francfort en 1 heure et demie, Bruxelles 1 heure et quart, et la capitale anglaise en moins de trois-quarts d’heure de vol… Et ce sans compter sur la proximité de Genève qui permet aux deux structures une complémentarité pertinente dans le combat que mène les grandes agglomérations planétaires pour attirer les investisseurs.

Lyon, ville dynamique

Le maître mot qui sous-tend l’action de tous les décideurs et acteurs locaux est, l’attractivité. Depuis le début des années 2000 (de manière marquée), les autorités locales n’ont eu de cesse d’insuffler un dynamisme et de le faire savoir au monde (une récente campagne de promotion dans les aéroports européens illustre cette volonté). En 2007, la cité séculaire s’est dotée d’une structure appelée « Only Lyon », dont l’objectif est de promouvoir l’image de Lyon à l’étranger. Là encore, Lyon fait office de précurseur en matière de « city branding ». Aujourd’hui, la métropole en récolte les fruits puisque Lyon arrive 19^ème au classement des villes jugées les plus attractives sur le plan international par les investisseurs (classement établi par le conseil international en immobilier d’entreprise « Cushman and Wakefield European Cities Monitor ». 9^ème ville européenne la plus attrayante en termes d’investissements internationaux selon Ernst & Young.

Lyon s’appuie sur son bassin de population large mais si l’on raisonne en termes de métropole, le nombre d’habitants s’établit à environ 1,3 million. Une taille suffisante pour concurrencer les autres métropoles européennes.

Sur le plan géographique, la cité des gones ne manque d’atouts. Elle se situe à mi-chemin entre montagne (Alpes) et mer (Méditerranée). Carrefour économique européen majeur, Lyon et Paris sont à moins de 2 heures par le TGV, Barcelone se rejoint en à peine 1 heure 15 minutes en avion, Milan tout autant, Francfort en 1 heure et demie, Bruxelles 1 heure et quart, et la capitale anglaise en moins de trois-quarts d’heure de vol… Sans compter la proximité de Genève.

Lyon possède une envergure économique indéniable. Les cinq pôles de compétitivité en sont une des démonstrations pertinentes (Lyonbiopôle, Axelera, LUTB transport & mobility systems, Imaginove et Techtera). En quelques chiffres, Lyon accueille 900 entreprises à capitaux étrangers. Plus de 80 sociétés-mère de plus de 1 000 salariés y sont installées. La R&D occupe 10 000 chercheurs sur près de 500 sites. Son dynamisme se mesure par la présence de près de 144 000 étudiants poursuivant leur cursus sur 60 établissements de l’enseignement supérieur (des centaines de programmes d’échange avec des universités étrangères participent à cette culture de l’échange et de l’ouverture). Lyon a été classé 14^ème meilleure ville étudiante au monde selon une enquête britannique CS (Quacquarelli Symonds Ltd), devant San Francisco et Madrid.

Autre critère pour évaluer la puissance économique de la cité. Le niveau de vie de sa population. Le salaire médian lyonnais était de 21 724 €, en 2011. Cela positionne la ville, au deuxième rang sur huit des grandes villes françaises, derrière Paris mais devant Nantes, Toulouse et Nice. Toujours pour cette même année, Rhône Alpes se situait au 3^ème rang des régions françaises (source I.N.S.E.E.). La région Rhône-Alpes se classe au cinquième rang des PIB européens, sous l’impulsion déterminante de Lyon.

Lyon, ville mobile et ouverte sur le monde

L’offre en matière de transports en commun est complète et diversifiée. 4 lignes de métro, 2 lignes de funiculaire, 4 lignes de tramway, 7 lignes de trolleybus, 114 lignes de bus ou minibus…

Lyon peut compter sur deux gares : Part-Dieu et Perrache. Une troisième gare TGV est intégrée à l’aéroport Saint-Exupéry pour favoriser les connexions train-avion. La complémentarité de ces différentes infrastructures fait de la gare Part-Dieu, la première gare européenne en termes de passagers en correspondance, avec 51,1 millions de passagers (chiffre 2010 disponible sur le site lyon.fr [1]).

Lyon est aussi desservie par l’un des axes routiers essentiels de la métropole (colonne vertébrale bitumineuse reliant le nord et le sud du pays), l’autoroute A6. Celle-ci naît à Paris et arrive à Lyon. Au sortir de la ville, elle est « renommée » autoroute A7. L’autoroute du soleil achève sa course aux portes de la cité phocéenne. L’autoroute A43 (l’autoroute de la Maurienne) permet de se diriger vers l’Italie via Modane, tandis que l’autoroute A42 est l’axe qui achemine les voyageurs vers les autoroutes A40 (stations alpines) et A39 (Mulhouse).

L’offre en transport aérien déjà décrite est un argument supplémentaire et déterminant pour une ville qui se veut ouverte sur le monde.

Outre les réseaux de communication, l’ouverture vers l’extérieur se formalise au travers de partenariats protéiformes avec de nombreuses villes européennes : protocoles de coopération, pactes d’amitié, charte de promotion des échanges, déclarations d’intention de travail commun ou simples jumelages. De nombreux thèmes sont concernés par ces initiatives (économie, technologie, territoire, culture…).

Le marché immobilier à Lyon :

Le prix du m² à Lyon varie selon les secteurs et les types de bien, entre 1 550€ pour un appartement à rénover dans le 8 ou 9^ème arrondissement et culmine à 6 350 € pour une maison située dans le 4^ème (selon l’argus 2015 du logement de l’Obs [2]). Toutefois, ce marché n’est pas différent des autres marchés immobiliers, dans le sens où certains quartiers conservent une côte auprès des acheteurs quoiqu’il arrive (le moindre défaut sera néanmoins l’occasion de discussion sur le prix). Il est à noter que la municipalité s’est engagée dans un vaste programme de réhabilitation des quartiers populaires afin de réduire les inégalités et autres exclusions liées à leur appartenance.

Selon une autre étude du Crédit Foncier Immobilier portant sur la ville de Lyon [3], le prix moyen au mètre carré sur Lyon s’établit à 4 450 € en centre-ville. Ce chiffre est à rapprocher des prix pratiqués sur Paris (selon le site des notaires de Paris, la fourchette de prix est comprise entre 6 500 € et 11 280 €).

Sans surprise, le 6^ème arrondissement ressort comme étant le plus cher avec une fourchette de prix moyen tous biens confondus comprise entre 3 900 et 4 100 €/m2.

Suivent les 1^er, 2^ème et 4^ème arrondissements, avec une amplitude de prix allant de 3 500 à 3 900 €/m2.

Le 3^ème arrondissement est abordable à partir de 3 200 € jusqu’à 3 500 € le mètre carré acheté.

Enfin, les arrondissements des 5^ème, 7^ème, 8^ème et 9^ème arrondissements sont les plus accessibles, pour l’instant. Il faut compter entre 2 700 et 3 200 euros par mètre carré.

Même si le marché immobilier a subi une inflexion des prix à la baisse en 2014, la demande demeure supérieure à l’offre, ce qui permet d’animer un marché toujours dynamique du fait d’un solde migratoire positif et d’un dynamisme économique avéré. Lyon attire.

Les valeurs sûres sur Lyon restent donc la Presqu’île, le quartier de la Tête d’Or, le Triangle (formé par le boulevard des Belges, le cours Vitton et l’avenue du Maréchal Foch), la Croix-Rousse (micro marché ayant connu une inflation des prix au-delà de 5 %) pour n’en citer que quelques uns.

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Focus sur le quartier Confluence

Enfin, l’un des plus ambitieux projets de mutation urbaine est en train de voir le jour, il s’agit du quartier de la Confluence au sud de la Presqu’île. Née de la volonté de l’ingénieur Perrache, dans la deuxième partie du 18^ème siècle, le projet de repousser plus au sud de la Presqu’île, le Rhône et la Saône, sera achevé en 1841.

L’année 1995 marque un tournant dans la vie de ce quartier. Les édiles locaux marquent leur volonté de revitaliser cet espace, victime des mutations économiques pendant plus d’un siècle et demi. Ce projet s’inscrit dans une politique plus globale visant à créer un environnement propice à l’essor de la ville des frères Lumières.

L’objectif affiché est de doubler la superficie du centre-ville, en urbanisant cette zone de façon harmonieuse. Le projet repose sur la construction de logements, de bureaux, d’un centre commercial, d’un bassin nautique accolé à la Saône et d’un musée (musée des Confluences).

Le projet prévoit également un désenclavement du quartier grâce aux travaux d’infrastructures visant à rejoindre Gerland et la gare de Perrache. Une première réponse à cet objectif est l’extension du tramway T1 puis d’une deuxième. La ligne A du métro permet aux habitants de relier aisément le nord de la ville. Métro, tramway mais aussi ligne de bus avec le 91 qui permet aux usagers de se déplacer des docks Rambaud vers Saint-Paul. La construction de deux ponts devant parachever ces grands travaux.

La prise de conscience d’un monde aux ressources limitées va être l’occasion de démontrer qu’il est possible d’aménager, de vivre, de circuler de manière vertueuse en respectant le cadre naturel. Ainsi, environnement et nouvelles technologies seront les marques de ce « nouveau » quartier. La mise en œuvre d’un réseau d’énergie intelligent, le développement d’une flotte de véhicules électriques en auto-partage, la mise à disposition de box énergie pour une meilleure maîtrise de la consommation en énergie… Sont des témoignages de cette action.

Cette vitrine du « Lyon innovant », tourné vers l’avenir, est consacrée par le label d’éco-quartier décerné par l’Etat, de quartier durable par le WWF (il s’agit en l’occurrence du premier quartier français à recevoir cette « distinction »).

[1] Le site de la ville de Lyon : www.lyon.fr
[2] Argus 2015 du logement à Lyon publié par l’Obs (pdf)
[3] Marchés immobiliers en régions : Lyon du 6 mars 2015 publié par le Crédit Foncier Immobilier

Lyon (69000)

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