Se constituer un patrimoine et s’assurer des revenus pour une future retraite est une des principales préoccupations des particuliers. Cela est possible tout en bénéficiant d’une défiscalisation grâce à l’achat d’immobilier neuf.
Cependant, il est nécessaire de ne pas agir à la légère pour bénéficier du meilleur investissement possible, sans pour autant subir un étranglement financier. Quelques lois ont été mises en place par les gouvernements successifs pour alléger les investissements dans l’immobilier neuf.
Loi Duflot, loi Scellier, LMNP (Louer en Meublé Non Professionnel) : autant de termes qui nécessitent un éclairage particulier sur les avantages liés. Investir en patrimoine neuf permet de bénéficier d’avantages fiscaux non négligeables. Ainsi, le propriétaire a la possibilité d’élargir son patrimoine immobilier. Il bénéficie en outre d’une réduction d’impôts, sous certaines conditions. En accédant à la propriété par un bien neuf, le propriétaire peut se voir exonéré de taxe foncière pendant deux années selon les villes, ce qui n’est pas le cas de l’ancien. De plus, les frais de notaire sont largement réduits par rapport à l’acquisition d’immobilier ancien. Cela permet de prendre conscience de réels avantages financiers en cas d’hésitation entre l’acquisition d’un bien neuf ou d’un bien ancien.
Les lois face à l’acquisition d’une propriété neuve
Deux lois importantes permettent de défiscaliser une partie de son patrimoine immobilier : les lois Duflot et Censi-Bouvard. Celles-ci concernent un aspect bien spécifique de la propriété. En effet, un particulier peut acheter un bien neuf pour y établir sa résidence principale ou secondaire. Il peut également louer ce bien et en tirer avantage. L’Etat a effectivement mis en place ces 2 dispositifs pour pallier la pénurie de logements et inciter les particuliers, grâce à une défiscalisation avantageuse, à renouveler le parc locatif français.
L’immobilier neuf, une façon de penser à l’investissement locatif
La loi Duflot, remplaçante de la loi Scellier, est entrée en vigueur le 1er janvier 2013. Cette loi facilite la construction de logements neufs destinés à la location. Le futur propriétaire bénéficie d’une réduction d’impôts de 18 % sur le prix de revient du bien, et ce sur 9 années. En contrepartie, celui-ci s’engage pendant ces 9 ans à louer son bien. Sans apport obligatoire, ce dispositif permet de se constituer des revenus pour la retraite grâce aux loyers perçus. La loi Duflot permet, en outre d’acquérir 2 biens par an et de bénéficier de la même défiscalisation. Seuls inconvénients : le prix du bien est plafonné à 300 000 euros et les locataires ne peuvent être des ascendants ou des descendants des propriétaires. La loi impose également un plafonnement des loyers. Cela reste tout de même un investissement idéal grâce à ces avantages fiscaux.
Les futurs acquéreurs de bien immobilier neuf peuvent également envisager de louer sous le statut de LMNP, comprenez loueur de meublé non professionnel. Une défiscalisation de 11 % sur le prix de revient du bien est possible grâce à la loi Censi-Bouvard. Disponible jusque fin 2017, cette loi permet aux propriétaires de biens locatifs meublés, ne dépassant pas 23 000 euros par an de revenus locatifs, de défiscaliser une partie de l’investissement. Une récupération de la TVA à 19,6 % est également envisageable, sous certaines conditions.
Seuls impératifs : cette défiscalisation doit concerner les résidences dites « avec services », à l’image des résidences de santé publiques ou résidences étudiantes. De plus, le bien neuf doit être loué le mois suivant la fin de la construction du logement.
En bref, investir en patrimoine neuf apporte de nombreux avantages : pas de travaux de rénovation à prévoir, frais de notaire réduits et défiscalisation très avantageuse. Il est important de faire appel à des conseillers financiers spécialisés en défiscalisation immobilière pour établir les besoins et les possibilités. Certaines situations particulières nécessitent un œil expert pour bénéficier de réduction d’impôts et d’avantages fiscaux.