L’Union Financière de France et son président Nicolas Schimel a présenté ses premiers résultats sur la loi Duflot depuis la mise en place du dispositif de défiscalisation.
Et contre toute attente, la banque de conseil en gestion de patrimoine a su se montrer plutôt optimiste quant aux opportunités que représente le nouveau dispositif Duflot. Ce dernier remplace le précédent amendement Scellier depuis le 1er janvier 2013 et a pour objectif, l’aide à la construction de plus de 40 000 logements neufs cette année en France.
Un dispositif né sous la méfiance des promoteurs immobiliers
Le passage au dispositif Duflot était en effet craint des investisseurs tout comme des promoteurs puisque bien plus contraignant.
Les prévisions d’une moins bonne attractivité du Duflot se basaient ainsi sur le fait que pour bénéficier de ce dispositif, il est impératif de louer son bien durant 9 ans, pas de changement jusqu’ici par rapport au Scellier, mais 20 % en deçà des prix du marché locatif (base calculée par le nouvel observatoire des loyers créé par le nouveau gouvernement).
Les villes éligibles ont, de plus, réduit puisque sous les directives de la ministre du logement, l’observatoire compte parmi ses missions, le recentrage du dispositif sur les territoires où le besoin est le plus important. Les grandes villes sont donc privilégiées ce qui entraîne un investissement potentiellement plus important et ce, à un loyer moins élevé.
Les locataires doivent également entrer dans les nouvelles exigences de revenus. Ce point était essentiel pour les investisseurs et promoteurs puisqu’un plafonnement trop bas aurait pu baisser le niveau de demande et ainsi l’attrait du dispositif.
Un premier bilan positif pour le dispositif loi Duflot
Cette dernière menace à l’attractivité du Duflot a été balayée par Martine Simon Claudel, directrice générale déléguée de l’Union Financière de France qui estime qu’ « il serait faux de dire qu’on tombe dans le sous-prolétariat », puisque malgré le plafonnement mis en place, le dispositif reste ouvert à la population en touchant « 70 % des français ».
Du côté des promoteurs, la transition du Scellier au Duflot se fait également assez aisément, une grande partie des programmes lancés dernièrement en Scellier, répondant aux normes de la loi Duflot ont pu être convertis directement et sans changement préalables nécessaires.
Finalement, comme l’a dit Nicolas Schimel mercredi à l’occasion de la présentation des résultats de sa banque en conseil de gestion de patrimoine, le nouvel amendement Duflot reste très attractif avec un rendement estimé selon lui à 3 % (hors avantage fiscal) ce qui correspond, toujours selon Nicolas Schimel, au niveau du précédent et tant apprécié Scellier.
Enfin, l’écart entre la réduction d’impôt offerte par le Duflot (18 % du prix d’achat du bien étalés sur 9 ans dans les limites d’un investissement ne dépassant pas les 300.000 € contre 13 % sur la même durée dans le dispositif Scellier) peut également séduire bon nombre d’investisseurs et contredire ainsi les prévisions de départ quant à l’avenir du Duflot.
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