Après une période sombre, le marché immobilier Antillais se relève, et offre à nouveau de belles perspectives d’investissement. Les grèves en 2009 qui ont paralysé la Guadeloupe puis la Martinique pendant plus d’un mois et demi… ont eu de lourdes conséquences sur l’économie locale et notamment sur le secteur touristique. Les deux années suivantes, le chômage a augmenté suite aux nombreuses entreprises et hôtels qui ont mis la clé sous la porte. L’activité immobilière a décliné, les prix ont baissé…
Contre toute attente cette crise a eu un effet plutôt bénéfique : le marché qui souffrait d’un prix au m² bien trop élevés et d’opérations très denses, s’est assaini.
Touché par la crise économique et par la fin de la loi Girardin, le marché immobilier s’est contracté de manière très violente, corrigeant ainsi les excès du passé, en matière de prix notamment. Nombre d’opérateurs ont disparu. Le marché du neuf est redevenu accessible avec des programmes à taille humaine, même si nous constatons une pénurie d’opérations, liée à la difficulté de trouver de bons terrains bien placés.
Des programmes moins nombreux mais affichant des prix au m² de nouveau abordables, telles sont les principales caractéristiques du marché immobilier actuel. Les acheteurs qu’ils soient antillais ou investisseurs métropolitains peuvent désormais se constituer un patrimoine résidentiel ou locatif, dans des conditions tarifaires sans distorsion. De petites résidences de qualité font leur apparition à la commercialisation. L’évolution du marché immobilier a finalement eu des effets très positifs rendant les projets d’investissement attractifs.
Nous remarquons le retour d’un dynamisme certain dans la catégorie des biens intermédiaires. Les logements situés dans la fourchette de prix allant de 130 000 € à 250 000 € sont plébiscités. Il n’en reste pas moins que le manque de logements en accession libre se fait sentir. Dans ces conditions, l’investissement aux Antilles redevient plus que profitable et pertinent.
Sur le plan touristique, nous observons de nouveaux comportements. Les destinations vers l’Orient et l’Europe déclinent au profit des Caraïbes. Les hôtels ou locations meublées affichent complets. Cela constitue une vraie aubaine pour les détenteurs de biens « défiscalisés ». La location meublée ouvre de nouvelles perspectives.
Air Bnb, Abritel, le Bon Coin ont trouvé leur public, affichant des taux d’occupation chez leurs clients particuliers de plus de 95 % en haute saison, et de plus de 60 % en basse saison. Les rentabilités des logements bien situés sont extrêmement fortes (pouvant atteindre 7 à 8 %).
Il est à noter que les groupes hôteliers en Guadeloupe sont beaucoup moins nombreux qu’avant, La conséquente immédiate est une baisse des capacités d’accueil d’une clientèle de vacanciers toujours plus nombreuse.
Quelques hôtels se transforment en partie en résidences hôtelières. Cette offre en studios meublés aux prestations complètes constitue une nouvelle voie d’investissement pour les acheteurs. D’autant que la gestion des biens est déléguée à des professionnels locaux soucieux d’animer le marché tout au long de l’année. Ainsi, de belles opportunités se proposent aux amoureux des Antilles. Ils peuvent concilier rentabilité locative et occupation des lieux dans un cadre idyllique.
Un constat donc très positif. Les Antilles se relèvent avec brio et il fait, dorénavant, bon investir au sein des Caraïbes françaises. Une jolie leçon de courage pour ces îles durement frappées économiquement. Elles ont su se relever et valoriser leurs atouts pour briller à nouveau.
Investir en Guadeloupe Investir en Martinique Investir à Saint-Martin